Aujourd’hui : ne plus être théologien.
Parce qu’aujourd’hui être théologien, c’est avoir été formé à une discipline, être expert d’une thématique – la « théologie » – remplir une fonction pour une collectivité, savoir dire ce qu’il serait mieux de croire / de ne pas croire, savoir dire comment il faudrait lire / ne pas lire, savoir enseigner ce qu’il en est de la théologie et en conséquence, savoir avoir autorité, légitimité.
Aujourd’hui : (ne plus) être théologien.
Parce qu’aujourd’hui nous ne savons pas – pouvons pas – savoir ce qu’est la théologie, parce que nous n’avons plus à découvrir ce qu’elle est, où elle se fait / ne se fait pas, par qui elle se fait / ne se fait pas.
Aujourd’hui : (ne plus) être théologien.
Parce qu’aujourd’hui il n’y a plus à aimer et à prier, pour faire de la théologie, parce que la foi est devenu un facteur de division en théologie.
Aujourd’hui : (ne plus) être théologien.
Parce qu’aujourd’hui on ne peut pas (ne pas) parler de D*eu (en théologie), parce qu’il (ne) faut (pas) (se) taire (à) ce sujet.
Aujourd’hui : … (résonne)
- Faire de la théologie
- Le-La Théologien-ne
- La théologie comme science de la lumière
- Tous-tes Théologiens-nnes !
- La théologie chrétienne aux frontières de la mythologie, de la philosophie et de la science (Gilles Bourquin)
- Vers une théologie symphonique (Olivier Keshavjee)
- À quoi sert la théologie? (Antoine Nouis)
- Dossier théologie (Theologus)
Cette création est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Paternité 4.0 International.