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L’Eglise qui arrive #3 | Un problème de culture

L’Église est la communauté qui témoigne de la venue de Dieu dans le monde et de la manière dont il veut vivre avec nous. Mais si on me demandait quelle forme devrait avoir l’Église, ce sera plus difficile de répondre. Dans ce podcast je souhaite explorer avec d’autres notre regard, notre perception de cette Église qui arrive et de ce qui nous arrive lorsque que nous tentons d’avancer dans sa direction, de faire un pas en avant.


Dans ce troisième épisode, nous sommes partis du témoignage d’Olivier Keshavjee (Theologeek), pasteur de l’Eglise en ligne Open Source Church. Nous y parlons des difficultés liés à la répartition des ressources et à la relation au pouvoir dans le cadre de l’innovation en Eglise. La thématique de la culture et des comportements que nous avons les uns avec les autres sont également abordés.

Cet épisode a été enregistré lors d’une discussion à quatre, dans la cure de Perroy.

Ep. 3 – Un problème de culture

Nous avons effleuré une thématique difficile : comment continuer à explorer l’Eglise lorsque le milieu social, les collègues ou la communauté locale y sont réfractaires, lorsque le jardin ne permet pas d’accueillir une nouvelle espèce ?

La discussion que nous avons eu croisait des tensions liées au comportement que nous avons les uns avec les autres, aux attentes et aux formes de contrôle que nous exerçons dans l’organisation de notre activité – en définitive, avec des tensions liées à la représentation que nous avons de nous-mêmes comme membres de l’Eglise.

La répartition du pouvoir et la circulation des ressources a été évoquée, dans la relation entre pôle synodal et pôle paroissial. Est-ce une bonne manière de donner forme aux tensions en jeux ? Avons-nous botté en touche en centrant l’attention sur la culture ecclésiale ? Comment faire droit au besoin de reconnaissance manifesté par les uns et par les autres, sans pour autant laisser la peur être le moteur de notre action ? Peut-on répondre au besoin de reconnaissance sans tout de suite engager du soutien matériel ? Les deux ne sont-ils pas indissociables ? Quand est-ce que le don est devenu un  ? 

Indépendamment de la réponse donnée à ces questions, il me semble qu’il serait important d’avoir des temps pour mettre en évidence le besoin de réconciliation et de guérison qui traverse notre exploration de l’Eglise qui arrive. Dieu nous a donné cette réconciliation et cette guérison en Christ – et il ne nous la refusera pas si nous la demandons.

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