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L’Eglise qui arrive #5 | Le rôle de l’expert-e

L’Église est la communauté qui témoigne de la venue de Dieu dans le monde et de la manière dont il veut vivre avec nous. Mais si on me demandait quelle forme devrait avoir l’Église, ce sera plus difficile de répondre. Dans ce podcast je souhaite explorer avec d’autres notre regard, notre perception de cette Église qui arrive et de ce qui nous arrive lorsque que nous tentons d’avancer dans sa direction, de faire un pas en avant.


Dans ce cinquième épisode on va échanger autour du rôle de l’expert dans la dynamique d’innovation en Eglise. On y parle des enjeux liés à la visibilité de l’Eglise réformée, des frottements liés à l’innovation et d’une approche pragmatique de la prise de décision en Eglise.  J’échange avec Jean-Christophe Emery, théologien et journaliste, actif dans le Labo Khi (secteur Recherche & Développement de l’EERV).

Cet épisode a été enregistré lors d’un échange à la maison des Cèdres.

Ep. 5 – Le rôle de l’expert-e

Dans cet échange nous avons pu explorer cette perspective cantonale sur le développement ecclésial. J’en retiens surtout trois éléments : d’abord, ces églises réformées passent par une transformation où elles apprennent à être « visibles » dans la société. Ensuite, de gros frottements ont lieu dans cet apprentissage, avec l’enjeu de trouver un équilibre entre la perspective de l’expert-e et celle du terrain. Finalement, il s’agit aussi d’entrer dans une dynamique d’apprentissage, où l’on prend le temps de mesurer les effets de nos actions et de nos propositions.

Le questionnement principal qui me reste à la fin de notre entretien porte sur le rapport à l’expertise. Comment faire fructifier l’expérience acquise par certaines personnes, qu’il s’agisse de l’expérience de terrain, ou d’un regard plus global comme celui porté par Jean-Christophe ? Quelles sont les conditions qui doivent être remplies pour qu’une expertise ou une expérience puissent être fécondes pour la dynamique collective ? Nous avons évoqué le besoin de partage d’expérience, par exemple via des publications sur des blogs, des vidéos, des rencontres, ou encore d’autres formes.

Peut-être que nous sommes encore en recherche de la forme que pourrait prendre une transmission d‘expérience, de connaissance et d’outils qui serait féconde pour le processus d’apprentissage collectif dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui comme Eglise. Mais peut-être y aurait-il également à approfondir la dimension de la conflictualité, de ce frottement inévitable entre valorisation du patrimoine et innovation, de donner une place à ce frottement pour qu’il soit au service du soin apporté au jardin, plutôt qu’à déclencher un incendie qui le ravage un peu plus. Et en même temps : la terre est parfois plus fertile après un grand feu.

Je continue mon chemin avec ces questions et ouvre mes antennes sur cette Eglise qui arrive.


Cette création est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Paternité 4.0 International.

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